Mes ancêtres arrivés au VII ème siècle ont été les premiers à planter des palmiers dans cette zone désertique et à y fixer la vie avec des tribus entières. Je souhaitais, vivant à Paris, revenir dans cette zone d’ Algérie où on assiste à une véritable catastrophe. L’ architecture est en béton, l’ agriculture est détruite, les nappes sont polluées et les oasis sont saccagées. Avec le projet de Dar el Qamar et de l’oasis, je souhaite donner un exemple de ce qui est possible de faire en s’inspirant de la tradition tout en s’inscrivant dans la modernité : constructions en rose de sable liant à base de chaux et de gypse, plantations irriguées au goutte à goutte sans aucun produit chimique, préservation de la faune ( gazelles, slougis, paons, fennecs, chamelles etc).